L'enfance est la meilleure partie d'une vie ... (Lorsque vous étiez enfant)
Si l'enfance est supposée être la meilleure partie d'une vie je ne peux pas dire que cela ait été la meilleure partie de la mienne. Je ne m'en plaindrais pas pour autant car je dois dire qu'au fil du temps et notamment de mon internat d'infirmière j'ai eu l'occasion de voir bien pire. Les premières années de ma vie se sont déroulées en Australie dans la vaste et somptueuse propriété de mes parents. Un cadre qui pourrait sembler idyllique pour beaucoup je m'en rends bien compte mais la vie que j'y ai menée n'étais pas faite pour moi. Quand les autres enfants jouaient au ballon ou sautaient dans les flaques de boue j'étais coincée à la maison vêtue d'une robe en dentelle hors de prix qu'évidemment je ne devais pas abîmer, J'avais du mal à rester en place et ça mes parents ne le toléraient pas j'étais très souvent punie pour des choses aussi banales que m'être balancée sur ma chaise ou avoir couru dans un couloir. J'enviais mes camarades qui pouvaient tâcher leur vêtements de temps à autre et elles enviaient mes tenues et mes tonnes de poupées que personnellement je détestais. C'est à partir de là que j'ai arrêté de chercher à avoir des amies filles et que je me suis tournée vers les garçons. Eux au moins se moquaient de moi à cause de mes robes mais dans un sens je préférais ça au moins j'avais l'impression qu'on parlait la même langue. Bien entendu je ne les laissait pas se moquer de moi sans répliquer alors la plupart du temps je me moquais d'eux aussi et parfois de fil en aiguille je me retrouvais au milieu d'une bagarre. J'aimais bien ça...mes parents beaucoup moins. Je devais passer des heures à jouer les petites filles modèles à la maison pour rattraper ça et éviter d'avoir un professeur particulier à la maison. Mais honnêtement ça valait le coup.


Et vient l'adolescence (Lorsque vous avez grandi)
Durant toute mon enfance la seule personne de ma famille qui me comprenait et tentait de plaider ma cause était ma grand-mère et ce fut toujours le cas pendant mon adolescence. En fait il n'y a pas eu d'énormes changement durant cette période. A part que comme ma mère ne pouvait plus décemment me choisir mes fringues je m'habillais comme un garçon. Mes parents n'avaient de cesse de me répéter à quel point je pouvais être décevante, embarrassante et ingrate. Mon apparence et mon comportement leur faisaient honte alors que je n'avais jamais vraiment rien fait de grave. Choquée par leurs propos que je ne pouvais admettre je me suis mise à vouloir leur donner une bonne raison d'avoir honte de moi. J'ai enchainé les bêtises. Je ramenais des garçons "en douce" chez moi mais je faisais tout en sorte pour qu'ils le découvrent. Je volais des petits trucs dans les magasins pour les obliger à venir me chercher au commissariat. Pour me "donner une leçon" il leur arrivait d'attendre ce qui leur semblait être longtemps avant de venir me récupérer. Ce qu'ils n'ont jamais réalisé c'est que pour moi il n'y avait pas d'énorme différence entre la garde à vue et la maison.
Inévitablement ces choses que je faisais finissaient par arriver aux oreilles de ma grand-mère. Au début elle essayait de me raisonner mais je n'en faisait qu'à ma tête. C'est le jour où elle n'a plus rien dit que j'ai décidé de me prendre en mains. Je n'ai pas arrêté mes bêtises...disons que je n'étais pas prête à renoncer à mes amis (qui n'étaient pas forcément des gens sages) ni à faire enrager mes parents. Mais j'ai arrêté de sécher les cours et je me suis mise à étudier et avoir des bonnes notes chose qui ne m'était pas arrivée depuis longtemps. Avec ma grand-mère je discutais souvent de mon avenir, de son passé, de mes parents...Elle savait à quel point je voulais partir de cette maison. Elle avait même proposé à mes parents de me prendre chez elle. Ils avaient toujours refusé pensant que sa permissivité me conduirait à ma perte,qu'elle serait incapable de me poser des limites alors qu'elle était la seule personne qui aurait pu le faire sans que je ne les franchisse délibérément. Je pensais que le jour de mes 18 ans tout changerait et que je pourrais aller vivre chez elle sans que qui que ce soit n'ait son mot à dire...malheureusement elle est décédée une semaine avant.


Aujourd'hui je suis un adulte / un étudiant (Lorsque vous avez commencé la vie active ou êtes entré à Yale)
Après cet évènement tragique je n'étais plus que l'ombre de moi-même. tout s'écroulait autour de moi et j'errai telle un zombie de salles de classes en salles de sport. J'étais en pilotage automatique, là sans vraiment y être.Puis je me suis ressaisie. Il fallait que je me montre forte comme elle l'avait été toute sa vie. C'était plus facile à dire qu'à faire il me fallait un but et un échappatoire. J'ai fini par les trouver. Mon but : devenir infirmière...comme elle avant qu'elle rencontre mon grand-père et n'arrête tout pour élever sa famille. Elle m'avait souvent dit à quel point ce travail lui avait manqué.Mon échappatoire : la danse. Cette activité que j'avais toujours pratiquée prenait à présent une nouvelle dimension pour moi.
Mes études me menèrent aux Etats-Unis. Ce n'était pas vraiment un hasard j'avais tout fait en sorte pour être acceptée à l'étranger. C'était plus ou moins le seul moyen que j'avais trouvé pour tirer un trait sur le passé et aller de l'avant. Je me suis donc prit un appart pas loin de l'hôpital dans lequel je suis aujourd'hui infirmière.
J'ai découvert une nouvelle facette de ma personnalité. Je me suis rendue compte que je pouvais être douce et patiente et j'ai compris que plus qu'un hommage à ma grand-mère être infirmière était une véritable vocation pour moi. Bien sûr j'ai également poursuivit ma passion pour la danse et le sport en général. Mais surtout ce que j'ai trouvé ici c'est un ami. Un vrai ami comme je n'en avais jamais eu. Il s'appelle Adrian Winsworth, il est étudiant à Yale. Certains le trouveront arrogant et provocateur mais ça c'est parce qu'ils s'arrêtent à ce qu'Adrian veut montrer. Comme moi il a développé une sorte de carapace pour tenir les gens et en particulier ses parents à distance. On a un passé quelque peu similaire et je ne sais pas si c'est grâce à ça ou non mais parfois il nous suffit d'un regard pour nous comprendre. Je sais qu'il sera toujours là pour moi et il sait qu'il peut compter sur moi quelle que soit la situation et quoi qu'il puisse m'en coûter. C'est aussi simple que ça entre nous. Je ne pourrais vous dire exactement comment on en est arrivé là tous les deux. Je suppose que ça s'est fait naturellement petit à petit au fil de ses allées et venues à l'hôpital. Il faut dire qu'il est assez bagarreur mais je serai bien mal placée pour juger n'est-ce pas?
Malheureusement il habite à présent à New York et évidemment je ne le voit pas autant que je le souhaiterai. Mais je ne suis pas seule au monde pour autant. J'ai retrouvé un ancien ami, Austin et lui, je le vois au minimum une fois par semaine. Notre amitié se renforce de jours en jours. J'espère ne pas le perdre de vue lui aussi...J'ai beaucoup de mal avec les adieux et je n'aime pas plus montrer que je suis sensible.

Alicia est une belle jeune femme a l'allure élancée. Sa silhouette est fine, bien proportionnée et très athlétique (forcément elle passe beaucoup de son temps libre à faire du sport). De longs cheveux très bruns et exceptionnellement soyeux encadrent son joli minois d'ivoire. Elle les a hérité de sa mère et en prend grand soin...c'est sa seule coquetterie. Pourtant ce que l'on remarque souvent en premier dans son visage ce sont ses yeux espiègles et extrèmement expressifs. A tel point que les gens qui la connaissent bien apprennent très vite à y décrypter ses états d'âme. Son code vestimentaire est assez simple. Son placard est rempli de toutes sortes de vêtements de sport, de jeans, de baggys et de petits tops. Elle s'habille toujours de façon décontractée et confortable afin de toujours être à l'aise. Elle a bien sûr 1 ou 2 tenues un peu plus habillées pour les grandes occasions mais elle ne les affectionne pas particulièrement. Son maquillage quand elle en met le jour est très léger se contentant de mettre en valeur ses traits naturel. Quand elle sort elle accentue un peu plus le maquillage de ses yeux avec un crayon noir. Si il lui arrive d'avoir des attitudes un peu "masculines" elle peut également se montrer très gracieuse lorsqu'elle danse et très douce dès qu'elle s'occupe de quelqu'un.